Le squat de la Grange-au-Belles dans le 10è arrondissement de Paris.

Entre 1995 et 2000, le squat de la Grange-au-Belles, situé dans le 10è arrondissement de Paris, a été un lieu d’expression idéal pour les artistes de rue. Les artistes présents ont notamment réalisé une mosaïque sur un des murs intérieurs du squat. Les juges ont décidé que malgré le caractère illégal du processus créatif, le propriétaire des lieux devait enjoindre les artistes de venir déposer l’œuvre à leur frais ou de venir prendre des photos dans un délai précis avant due l’œuvre soit détruite. Le droit positif français, à la différence du droit positif américain, accepte ainsi de protéger les œuvres d’art, en ce compris par le droit moral, même lorsqu’elle n’a pas été autorisée.

—sur la page 27 du livre “Justice for street art”, édité par Gramond & Associés en décembre 2021.